Cette expression, est le titre de mon livre-témoignage rédigé dans l'année qui a suivi la disparition tragique de Nicolas, mon plus jeune garçon.
Il est composé de 38 chapitres, dans lesquels j'y ai tour à tour exprimé ma souffrance, ma culpabilité, mon incompréhension mais aussi les actions menées pour tenter de faire face à l'inconcevable : la perte de mon enfant...
Aujourd'hui, je sais que l'amour est plus fort que la mort et la souffrance.
Grâce aux mains tendues, je souris à nouveau. Et souhaite témoigner du chemin parcouru. Herve Poëns
Alors jeune enseignant à l'école publique de Guiclan, je reçus un jour, un mot rédigé par une maman qui s'excusait de l'absence de son enfant.
Je vous écris ce petit mot de billet pour vous dire que mon fils n'a pas pu aller à l'école hier car il avait trop mal à la tête. Nous nous excusons pour cette absence.
Je n'avais jamais entendu cette expression « Petit mot de billet ». Je la trouvais vraiment délicieuse et elle est depuis, toujours restée présente à mon esprit...
Lors de l’écriture de mes textes, chacun d’entre eux était pour moi, un nouveau « petit mot de billet ».
En me souvenant, avec une réelle émotion, de toutes ces années vécues dans cette commune, je reprends aujourd'hui à mon compte ces quelques mots qui ont fait partie de mon quotidien pendant plusieurs mois.
de Claude Provost - Président national de Jonathan Pierres Vivantes - Association de parents et de frères et soeurs endeuillés
Ce manuscrit relate le « parcours » accidenté d’un « cheminothérapeute » breton, si cruellement éprouvé par des deuils successifs, jusqu’à sa « merveilleuse renaissance ». La narration de son rude combat dépasse de beaucoup les contours du deuil d’un père car, au travers de son histoire familiale, il sait évoquer la souffrance des grands-parents, des parents et de la fratrie (leurs divergences au cœur du deuil), du compagnon et aussi les réactions parfois plus ou moins maladroites de l’entourage moins proche…
Mais comment Herve a-t-il pu se relever en 9 mois après avoir touché le fond ce 17 septembre 2013, encore profondément marqué par un précédent deuil pourtant récent ? L’ex-enseignant reste un pédagogue dans l’âme et reprend avec concision au fil de ses « petits mots de billet » l’itinéraire qui lui a permis de refaire surface (marche, sessions, conférence, lectures incontournables, écriture…), comprenant qu’il ne pouvait s’en sortir seul ! Et, en tant que président d’une association œuvrant dans le champ du deuil, je tiens à souligner cette riche palette de moyens mis en œuvre.
Son récit argumenté sera utile à bien des personnes endeuillées même s’il n’y a pas de recettes miracles ou transposables en bloc, le chemin de deuil étant personnel. À travers toutes ses « pertes », Herve a beaucoup appris et évolué pour être en capacité de survivre à la dernière, le départ de Nicolas…
Evolution, disais-je, ou même révolution en son for intérieur ? En tout cas, parallèlement à « l’appel à la vie » qui le meut indéniablement, lui le sportif, le battant, c’est un itinéraire de « retour à la foi » qu’Herve nous livre avec sincérité ; je le cite « certainement assisté par un discret et brillant équipage composé de mes êtres les plus chers (présents ou disparus) », ajoutant à l’adresse de son ami Yvon, en évoquant son cher Nico, sans l’ombre d’une hésitation : « il a rejoint un au-delà de paix et de sérénité ». La charte de notre association qu’Herve a découverte en « chemin » et dont il est désormais non seulement adhérent mais membre actif, ne dit-elle pas la même chose en ces termes : « Comme les fondateurs, les adhérents croyants témoignent de leur Espérance, assurés que leurs enfants, leurs frères et sœurs sont vivants dans une dimension autre ». Il s’agit là pour « nous » en l’occurrence non pas de faire du prosélytisme, loin s’en faut !, mais bien de vouloir partager un trésor dont nous ne pouvons taire la source et qui se résume en 3 lettres d’or : FOI.
Enfin, je tiens à mettre en exergue l’altruisme dont Herve a fait preuve dans les engagements de toute sa vie et qui transparaît à l’évidence dans son récit. Il le magnifie dans la phrase ultime : « Apprenons à lire chaque jour davantage, sans fin… », phrase dont le lecteur comprendra mieux la portée en arrivant à l’épilogue de ce témoignage d’AMOUR et de VIE… Un nouveau challenge d’excellence qu’il invite chacun de nous à relever !
Cher Herve (sans accent, n’est-ce pas !), pour cette riche et poignante confession à cœur ouvert, merci et… bon vent !
Un petit mot de billet, comme une délicate excuse, Herve Poëns le reprend à son compte pour témoigner avec pudeur et sincérité de la douleur d’un père lorsque son enfant, en vaine quête d’un idéal dans un monde où parfois les rêves se fracassent, disparaît sans faire de bruit. Après le choc, les sentiments de culpabilité, de colère, de révolte, de tristesse, de doute, de vulnérabilité… se heurtent à la vie pétrifiée dans la lenteur des heures qui creusent les sillons de l’absence.
Naufragée sur l’île de la solitude, la souffrance cherche son exil, jusqu’au jour où, brisant le silence et chassant les ombres funestes, Herve Poëns, sans sombrer dans l’oubli, entame le chemin de la renaissance grâce à des mains offertes de toutes parts.
Après un long cheminement intérieur, aujourd’hui, il s’autorise à goûter de nouveau au plaisir de l’instant et c’est à l’encre de l’espoir qu’il partage ici les mots et les maux d’un chaos où le temps vient panser la blessure. La vie est la plus forte, elle continue, mais autrement…
Livre témoignage de 249 pages - Format : 14 cm x 20,5 cm - Publication en auto-édition.
Préambule : | 9 | |
Préface : | 11 | |
Chapitre 1 : | Renaissance | 15 |
Chapitre 2 : | L'horreur ! | 23 |
Chapitre 3 : | Tout régler | 31 |
Chapitre 4 : | Séparation | 37 |
Chapitre 5 : | Cimetière de Trémel | 43 |
Chapitre 6 : | Quand tout lâche | 47 |
Chapitre 7 : | Renaître après l'épreuve | 53 |
Chapitre 8 : | Bénéfices | 61 |
Chapitre 9 : | Langue bretonne | 75 |
Chapitre 10 : | Numéro de dossard | 89 |
Chapitre 11 : | Je n'aime plus aller à Morlaix | 93 |
Chapitre 12 : | Plus de goût | 97 |
Chapitre 13 : | Un espace mortifère | 103 |
Chapitre 14 : | Il y a trois ans | 109 |
Chapitre 15 : | Tu n'auras pas trente ans | 115 |
Chapitre 16 : | Invite-moi ! | 119 |
Chapitre 17 : | Bonjour ! | 123 |
Chapitre 18 : | Uppercuts | 127 |
Chapitre 19 : | Le masque | 131 |
Chapitre 20 : | Ronan | 135 |
Chapitre 21 : | Engagement rapide... | 141 |
Chapitre 22 : | Association Jonathan | 147 |
Chapitre 23 : | Conférence sur la résilience | 151 |
Chapitre 24 : | Rien qu'un signe | 159 |
Chapitre 25 : | Evitement | 163 |
Chapitre 26 : | Sortir des sentiers battus | 167 |
Chapitre 27 : | Anniversaire | 173 |
Chapitre 28 : | Deux pas en avant | 183 |
Chapitre 29 : | Trop tôt ou à point nommé | 187 |
Chapitre 30 : | Ur sac'h goulo | 193 |
Chapitre 31 : | Traversée de la France | 199 |
Chapitre 32 : | Stage | 207 |
Chapitre 33 : | Une autre dimension ? | 211 |
Chapitre 34 : | Retour vers la foi | 217 |
Chapitre 35 : | Emotion | 229 |
Chapitre 36 : | Irlande | 233 |
Chapitre 37 : | Ecoute ! | 239 |
Chapitre 38 : | Epilogue | 243 |
Table : | 245 |
Morlaix (29) |
Landivisiau (29) |
Carantec (29) |
Plougasnou (29) |
Locquirec (29) |
Saint-Pol-de-Léon (29) |
Lampaul-Guimiliau (29) |
Guimaëc (29)
|
Carhaix (29) |
Callac (22) |
Plestin-les-Grèves (22) |
Quintin (22) |
Guingamp (22) |
Saint-Brieuc (22)
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Plérin (22) |
Perros-Guirec (22) |
Lannion (22) |
Carnoët (22) |
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